En République Démocratique du Congo, le taux d’analphabetisme est plus élevé chez les femme que chez les hommes. Ce qui prouve sans ambages exclusion de la femme , surtout sur le plan décisionnel.
Consterné par cet état de chose, WOMEN’S CLASS, une organisation soucieuse de voir la femme briser le joug de l’analphabétisme et de l’illettrisme, s’investit dans la formation de celles là n’ayant pas eu le privilège de fréquenter les bancs de l’école et le tableau noir à temps. Cette initiative pourrait s’appeler »école de récupération ».
En effet, qui éduque une femme, dit on, éduque toute une multitude. Et plus solide est cette éducation, plus coriace seront les bénéficiaires.
Pour Madame Annah MUTIYA, coordinatrice de women’s class, l’inégalité entre les sexes est omniprésente, et oblige une partie accrue de femmes dans tous les domaines.
L’alphabétisation des femmes est aussi un renforcement de l’intégration de la femme dans le monde des décisions.
Par Ruth ALONGA