Depuis 2014, la communauté internationale célèbre la journée mondiale consacrée à l’hygiène menstruelle chaque le 28 Mai. À cette occasion, l’association sans but lucratif » Tendo » est partie assister les femmes et filles détenues à la prison centrale de Goma pour les sensibliser sur l’éducation sexuelle et leur distribuer des accessoires pour l’hygiène de leurs règles.
– Par David Kasi
Partout dans le monde, les événements sont organisés à cette date pour interpeller les décideurs afin d’améliorer les infrastructures sanitaires.
En ville touristique, Tendo, qu’on peut traduire » Action » en français, qui a pour but la promotion de l’éducation, de la santé et du bien être de femmes, a décidé de visiter les oubliées de la société.
» Nous développons plus l’angle qui est oublié par d’autres. C’est le côté des oubliés de la société, notamment les prisonnières. C’est pourquoi nous centralisons la pluspart de nos actions pour les femmes en prison « , a déclaré DePaul Baluku, membre de cette organisation.
Au total 55 adolescentes et femmes détenues ont été sensibilisées. 70 bandes hygiéniques, 150 bics rasoirs, 160 sous vêtements, 100 pièces de savons et 100 masques de protection contre la Covid19 ont été distribués.
» C’est à titre symbolique mais je penses que nous contribuons avec le peu que nous avons « , renchérit DePaul.
» Ce qui a été le plus important c’est l’éducation liée à la santé et à l’hygiène menstruelle. Notre action ne se limite pas seulement à nous, l’important c’est de ramener le plus haut possible leurs revendications car, même si elles sont en prison, elles ont droit à une bonne santé et au bien être, ce qui découle de leurs dignités « , poursuit-il.
Tendo agit avec les cotisations de ses membres pour soutenir les plus démunis.
DePaul Baluku appelle » le gouvernement congolais et organisations qui ont plus des moyens d’apporter une assistance aux femmes en prison « .
Le 28, comme les vingt-huit jours d’un cycle menstruel, et 5, comme cinquième mois de l’année, est la journée choisie pour briser le silence et ainsi diffuser l’information pour permetrre à la communauté, surtout scolaire, à communiquer et échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle.